Auteur, Jonas HERMAN M.
- La Brûlure du Sang -
La nuit m’avait encore une fois conduite sur ces draps, le désir dans ses bras. Elle passait sa langue le long de ma poitrine, je soupirais, elle me mordit violemment. Mon sang coulait sur le lit, je grimaçait de souffrance et d’envie. Elle passait ses lèvres sur ma plaie ouverte, me lançait des regards pervers et dominateurs, j’aimais ça.
Elle me caressait les jambes de ses ongles, me lacérant la chair, je me mordais les lèvres d’excitation, haletante.
Je tremblais, tandis que mon sang courait le long de mes cuisses, je lui lança un regard complice, “
Plus fort.” soupirais-je, d’une voix fébrile.
Ses yeux d’un bleu profond comme les abysses sans fond semblaient s’embraser, d’un appétit charnel insatiable. Elle léchait mon sang, passait sa langue sur mon entrejambes. Je ne pus m'empêcher de laisser s’échapper un gémissement.
Son regard me perçait comme une lame. Elle me versa du whisky sur mes blessures, la douleur se mélangeait au désir, le whisky au sang, ce genre de jeux me plaisait chaque fois un peu plus.
Mon corps perlait de sueur, et je sentais qu’il ne désirait plus que le sien.
Elle passait ses seins contre les miens, commençait à me mordre dans le cou, “
Je te veux.” lui murmurais-je. Son souffle chaud me donnait des frissons, elle commençait à me caresser. Elle se redressa, enfonça sa langue et ses doigts entre mes lèvres, mon corps bougeait tout seul.
Elle se leva me pénétrant plus profondément, je gémissait, soupirais de désir. Sa poitrine humide, scintillait à la lueur des flammes des bougies parfumées.
Ses cheveux noirs cachait une partie de son visage.
Elle me giflait et griffait, “
Oui fais moi mal.” lui demandais-je, elle affichait un sourire sadique, ce même sourire qui m'excitait à chaque fois que je posais les yeux dessus.
Elle guida ma main jusqu’à son entrecuisses, elle était trempée, j'enfonçais mes doigts en elle, elle se mordait les lèvres. Se penchant sur moi elle enfonçait ses dents dans ma poitrine, nos gémissements s'entremêlent tandis que nos corps se cabraient.
Essoufflée, elle se blottit contre moi, “
Je t’aime.” murmurait-elle. Je laissa courir mes doigts le long de ses fesses, avant de déposer mes lèvres contre les siennes.